Par un matin un peu gris et brumeux d’Octobre, la salle Bellegrave s’active et se réveille. Il est 8h00, l’ambiance est celle des jours de fête : Le festival de danse va avoir lieu dans quelques heures. Dans un joyeux ballet digne des films d’Hollywood, les tables et chaises sortent de leur sommeil, les spotlights, enceintes et jeux de lumière commencent à baigner la salle et les décibels nous poussent à danser sur les musiques bien rythmées de notre Benoit. Dernière lecture de plan, validation par la commission sécurité… Ça y est, on peut ouvrir et recevoir tout le monde !
Après cette partie administrative, les deux jours qui suivirent ne furent que danses, musiques et bons moments passés entre amis, danseurs de l’école, visiteurs et participants externes. Aux cours de Sarah et de Benoît succède la soirée danse. Les passes s’affinent au fur et à mesure de la soirée puis de la journée du dimanche. Les couples de danseurs se font et se défont au gré des envies et des styles musicaux, les astuces sur les passes s’échangent, les fous rires sont légions lorsque l’on rate la passe tant travaillée et désirée… Et les sourires radieux arrivent lorsque celle-ci est enfin maîtrisée.
Et quelques moments de rêves se sont produits. Comme lorsque Benoît et Sarah nous gratifient d’un magnifique duo mêlant grâce et maîtrise du geste, douceur et bonheur partagé, plaisir et excellence.
Enfin, le madison et Jérusaléma réunissent comme à chaque fois leurs lots d’inconditionnels… Le temps passe à une vitesse infinie et c’est déjà dimanche soir.
Les chaises et tables retournent sommeiller. Les lumières s’éteignent, les enceintes se taisent… Chacun rentre chez soi, les yeux encore plein de lumières, le cerveau rempli de musiques et de moments complices et partagés… Les regards disent tous la même chose :
« Ce week-end a été une parenthèse dans le temps et dans l’espace. Vivement le prochain ! »
Ludovic